Mésusage et sevrage de l'alcool
Alcoolodépendance, sevrage alcoolique
Résumé des recommandations
- Repérage: consommation moyenne par jour, fréquence mensuelle de consommation ≥ 6 verres, autres toxiques (voir Dépistage)
- Évaluation: score AUDIT-C ou FACE d’un mésusage et recherche de comorbidités (voir Évaluation)
- Intervention brève
- Dépistage des complications
- 1 verre standard = 10g d’alcool. « Pour votre santé, l’alcool c’est maximum 2 verres par jour et pas tous les jours » (seuil de mésusage = 10 verres/semaine, affiche SPF)
- 0 alcool pendant la grossesse et chez les enfants
- Prise en charge des co-addictions (tabac, cannabis) et troubles psychiatriques (dépression, anxiété…)
- Accepter l’objectif de consommation du sujet car toute réduction de consommation est positive. + efficace: auto-évaluation quotidienne de la consommation
- Abstinence est préférable en dépendance à l’alcool ou comorbidités. Si non souhaitée, accompagnement vers la réduction des dommages
Pour la pratique: Alcool Info Service ou 0 980 980 930, liste des CSAPA et Annuaire des centres de soins
- Alcool
- Substance psychoactive la plus utilisée en France (suivie de tabac et cannabis). Plus précisément éthanol, obtenu par fermentation de fruits, grains ou tubercules.
- Concentration plasmatique maximale atteinte en 45 minutes (90 pendant un repas). 95% est éliminé par le foie.
- Un verre standard contient 10 grammes d’alcool pur (éthanol). Marqueurs de consommation: VGM (diminue en 3 mois à l’arrêt) + GGT (peu sensible avant 30 ans, diminue de 50% tous les 15 jours à l’arrêt).
- Objectifs principaux de la prise en charge du mésusage: éviter l’évolution vers des complications somatiques ou psychiatriques, réduire les dommages consécutifs et améliorer la qualité de vie des patients.
5 catégories d’usage de l’alcool
- Non-usage ou abstinence
- Usage simple ou à faible risque
Consommation asymptomatique et inférieure aux seuils recommandés (voir Dépistage). - Mésusage
- Usage à risque
Asymptomatique mais susceptible d’entraîner des dommages. - Usage nocif
Dommages somatiques, psychiques ou sociaux mais sans éléments en faveur d’une dépendance. - Usage avec dépendance
- Usage à risque
L’usage nocif et la dépendance, dits troubles liés à l’usage de l’alcool (CIM-10), sont caractérisés par des symptômes visibles sur le plan social, psychologique ou médical.
- Rechute
- Reprise par le patient de fortes consommations ≥ 5 verres/j en 1 seule occasion pour l’homme < 65 ans, 4 si femme ou ≥ 65 ans (définition FDA avec verre à 14g).
Abréviations
- API
- alcoolisations ponctuelles importantes (≥ 6 verres/occasion)
- BZD
- benzodiazépine
- CSAPA
- Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA)
- FACE
- Formule pour Approcher la Consommation d’alcool par Entretien
- RPIB
- repérage précoce et intervention brève
- SFA
- Société française d’alcoologie
- SSA
- syndrome de sevrage alcoolique
- TCC
- thérapies cognitives et comportementales
Épidémiologie
- 1re substance addictive en coût social
- Responsable d'1/3 des décès prématurés
- Décès: 41.000 annuels (30.000 hommes)
- Cancers: 30.000 annuels attribuables (2e cause évitable derrière le tabac)
Bouche, pharynx, larynx, œsophage, foie, côlon-rectum, sein. Augmentation du risque/unité alcool de 9 à 168% selon les localisations (bouche, pharynx, larynx +++). - Décès cardiovasculaires: 9900 décès annuels attribuables (HTA, AVC, FA)
- Cancers: 30.000 annuels attribuables (2e cause évitable derrière le tabac)
- Consommation excessive
- La France est 6e des pays de l’OCDE (sur 34)
- 23,6% des 18-75 ans dépassent les repères de consommation (2017)
- 10% des 18-75 ans consomment 58% de l’alcool consommé
- 11,7 L/an/+15 ans
- Risque suicidaire: x90 quand > 100 g/j
- Accidents
- Décès sur la route: 1/3 par alcool
- Risque mortel: x 8 (x 6 de 0,5 à 0,8 g/L)
- Handicap
Alcoolisation fœtale est la première cause de handicap non génétique.
Croyances sur l’alcool en France
- 77% ignorent que l’alcool est la 2e cause de mortalité (La ligue 2018)
- 54% n’ont pas le sentiment de prendre de risques en consommant (même > 10 verres/semaine, La ligue 2018)
- 40% pensent qu’il n’engendre que le cancer du foie (La ligue 2018)
- 75% ignorent les risques pendant la grossesse (BVA 2015)
Questions pour dépister une consommation à risque (mésusage):
Substance | Questions | À risque | Action en consommation à risque | Action sans consommation à risque |
---|---|---|---|---|
Alcool | Combien de verres par jour ? | > 2/j | Évaluation du risque | Renforcement des conduites favorables à la santé |
Combien de verres par semaine ? | ou > 10/sem | |||
Combien de jours d'abstinence par semaine ? | ou < 2/sem | |||
Cannabis | Fumez-vous du cannabis ? | Oui | ||
Tabac | Fumez-vous du tabac ? | Oui |
HAS. Outil d'aide au repérage précoce et à l'intervention brève. Janvier 2021.
Demander aussi la fréquence des jours avec forte consommation ≥ 6 verres Chez l’enfant: « Y a-t-il déjà eu consommation d’alcool au moins une fois ? »
Toute consommation pendant la grossesse est un mésusage, urgence addictologique, gynécologique, psychologique et sociale.
Idem sans urgence pour jeune (avec avis psychiatrique + parents), cirrhose, travail sur machine, chauffeur professionnel
Occasions pour dépister un mésusage: consultation de routine, prescription d’un médicament interagissant avec l’alcool, désir de grossesse, tabagisme, jeune adulte, troubles psychiatriques, précarité, pathologie cardiovasculaire, pathologie résistante au traitement (douleur, dépression, diabète…).
NB. Les GGT, VGM et CDT sont trop peu sensibles pour le dépistage d’un mésusage.
Pratiques à risque majorant les dommages
- Consommation épisodique massive: ≥ 6 verres/occasion
Binge drinking, biture expresse, ivresse aiguë. - Association d’alcool et d’autre substance psychoactive
L’entretien motivationnel est empathique avec une écoute sans jugement et une acceptation inconditionnelle de la situation (acceptation et bienveillance), c’est un accompagnement.
Demander au patient l’autorisation de parler de sa consommation d’alcool.
Repérage d'une consommation excessive: Femmes (Se 84,4%; Spe 84%), Hommes (Se 87,8%; Spe 74%)Arfaoui S. et al. Repérage précoce du risque alcool: savoir faire «FACE». Rev Prat Med Gen. 2004 ; 18 (641) : 201-5.
Encourager à tenir un agenda de la consommation.
- Informer
- Restituer les résultats des questionnaires de consommation
- Informer sur les risques concernant la consommation de substance
- Échanger
- Évaluer avec le consommateur ses risques personnels et situationnels
- Identifier les représentations et les attentes du consommateur
- Échanger sur l’intérêt personnel de l’arrêt/réduction de la consommation
- Définir des objectifs
- Expliquer les méthodes utilisables pour réduire/arrêter sa consommation
- Proposer des objectifs et laisser le choix
- Évaluer la motivation, le bon moment et la confiance dans la réussite de la réduction ou de l’arrêt de la consommation
- Donner la possibilité de réévaluer dans une autre consultation
- Orienter
- Remettre une brochure, orienter vers un site, une application, une association, aide à distance…
De 0 à 10, évaluer:
- La motivation pour réduire/arrêter sa consommation
- Le bon moment pour réduire/arrêter sa consommation
- Confiance dans la réussite du projet de réduire/arrêter sa consommation
HAS 2021
Rechercher les complications d’un mésusage de l’alcool et proposer un suivi spécialisé alcoologique.
- Autres addictions
Tabac 65%, cannabis, opiacés… - Complications sociales
- Travail, contrat, formation
- Foyer, famille, entourage
- Hébergement, finances
- Judiciaire, violence
- Complications psychiatriques
- Anxiété, dépression
- Troubles du sommeil
- Troubles de la personnalité (anti-sociale, borderline) ou bipolaire
Évaluation nécessite consommation à faible risque pendant 15 jours. - Psychose
- Évaluation du risque suicidaire
- Troubles cognitifs
Test MoCA à distance du sevrage voire évaluation neuropsychologique.
- Complications somatiques
- Accidents répétés
- Érythrose du visage, hyperémie conjonctivale
- Troubles digestifs
- Maladie alcoolique du foie (MAF)
Stéatose > stéato-hépatite > cirrhose. - Polynévrite
- Dépister une dénutrition (MNA)
Bilan complémentaire
Le bilan biologique est annuel:
- NFS
- ASAT, ALAT, GGT, PAL, TP
- Sérologies hépatite B et hépatite C
- Sérologie VIH si expositions à risque
- Consultation ORL
- Consultation dentaire
- Troubles neurologiques: bilan de dénutrition et carences (B1 ++)
Maladie alcoolique du foie (MAF)
Diagnostic si mésusage de l’alcool, cytolyse 2-5N prédominant sur les ASAT, GGT augmentées, élimination des autres hépatopathies.
Un bilan hépatique normal permet d’exclure une MAF significative à court terme.
L’objectif est l’amélioration de la qualité de vie des personnes.
Il est recommandé de promouvoir l’abstinence mais d’accepter les objectifs de consommation du patient s’il choisit une réduction de la consommation (idéalement à faible risque). Toute réduction de consommation doit être valorisée par le médecin généraliste.
Installer une alliance thérapeutique sur la définition du problème à résoudre et les objectifs à poursuivre.
- Favoriser le soutien de l’entourage
- Ressources de soins
- Adresser d’emblée si mésusage très sévère, comorbidités, isolement/précarité, jeune (consultations jeunes consommateurs)
- Consultation d’addictologie
- Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA)
- Équipe de liaison en addictologie
- Annuaire par géolocalisation ou autre
- Livret d’information
Maladie alcoolique, sevrage, intérêt de l’accompagnement, coordonnées des acteurs. - Intervention psychosociale
- Soutien psychologique
- Renforcement de la motivation au changement
- Mouvements d’entraide
Alcooliques Anonymes, La Croix-Bleue, entraid’ addict, Vie Libre, Les amis de la santé, Joie et santé - Alcool Écoute - Évaluation du risque suicidaire
- Thérapies cognitives et comportementales (TCC)
- Thérapie conjugale et familiale
- Antidépresseur
Seulement si persistant après 4 semaines d’abstinence. - Sexologie
- Médecin du travail
- Conseils diététiques
Appétence sucrée marquée au sevrage. - ALD 30, MDPH
Vitamines dans le sevrage alcoolique
- Thiamine (vitamine B1 selon l’état nutritionnel, 30-80% de carences)
500 mg/j pendant 5 jours puis 250 mg/j pendant 14 jours. Voie IV si dénutrition. - Sujet dénutri
Vitamines B6 (max 1 mois), PP, C, acide folique, zinc et magnésium quelques jours.
Suivi
- Lutte contre les facteurs de rechute
- Consommation: VGM et GGT à 3, 6 et 12 mois
- Arrêt du tabac
- Rechute: rassurer et déculpabiliser
Le sevrage ambulatoire est prépondérant avec un suivi médical rapproché.
Indications au sevrage hospitalier en alcool
Indications à l’hospitalisation pour une abstinence:
- Présence ou antécédent de crise convulsive ou de delirium tremens
- Autres toxiques à doses élevées (dont BZD)
- Contre-indication aux benzodiazépines
Insuffisance respiratoire, cirrhose décompensée, TP < 50%, obésité, personne âgée. - Isolement, SDF
- Syndrome de Korsakoff ou encéphalopathie de Gayet-Wernicke
- Envisager dans les situations suivantes
- Syndrome de sevrage important, échecs ambulatoires itératifs
- Comorbidités (psychiatrique…)
- Âge ≥ 75 ans
- Demande de l’entourage
- Grossesse
Post-cure ou soins de suite et de réadaptation alcoologique (SSRA) à envisager: échecs des soins optimaux antérieurs, période d’abstinence minimale à obtenir, troubles psychiatriques à étayer, somatiques ou cognitifs sévères, précarité, demande personnelle ou familiale forte.
Peut être prolongée en centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS).
Thérapeutiques pour le sevrage alcoolique
Lorsque l’objectif est l’abstinence, le sevrage alcoolique et tabagique combiné est recommandé.
La préparation du sevrage diminue le risque de rechute et s’inscrit dans un projet de soins.
Prévention du syndrome de sevrage alcoolique (SSA)
Diazépam 10 mg 1 boîte 1-1-1-1 à J1 et J2
1-1-1 J3
1-0-1 J4
0-0-1 J5 et arrêt (max 10)
Doses adaptées aux symptômes résiduels et réduites chez l’adolescent et le sujet âgé.
Rester à la maison les 2 premiers jours, pas de conduite automobile pendant les 5 jours.
Consultation durant le traitement.
SFA 2015
Symptômes de sevrage: benzodiazépines à demi-vie longue type diazépam max 8-10 jours (SFA 2015). Contre-indiquée si cirrhose.
Patient âgé (≥ 75 ans): oxazépam ou lorazépam en diminuant la dose 30-50%.
Les benzodiazépines n’ont aucune indication dans l’aide au maintien de l’abstinence.
Les dépressions sont fréquentes (80%) au cours du sevrage de l’alcool, mais seules 15% persistent à son issue. Recontrôler à 2-4 semaines après le début du sevrage avant d’introduire un antidépresseur.
Prévention des rechutes
Prise en charge du maintien de l’abstinence des personnes dépendantes par acamprosate (ex Aotal®) ou naltrexone (ex Revia®) en première intention pour diminuer l’envie de consommer.
Les traitements doivent être arrêtés après 4-6 semaines si la consommation d’alcool persiste.
- Acamprosate 333 mg
- L’acamprosate est introduit dès que possible après le sevrage. Supériorité pour le maintien de l’abstinence et meilleur niveau de preuve
- 2 cp x 3/j (2-1-1 si < 60 kg) pendant 1 an. Peut être poursuivi si bénéfique et souhaité par le patient
- Naltrexone 50 mg
- Bénéfique en fortes consommations
- La naltrexone est débutée après le sevrage
- 1/2 cp avec une surveillance d'1 heure. Puis prise de l’autre moitié et 1 cp/j pendant 3 mois (jusqu’à 6 mois si bénéfique et souhaité)
Autres médicaments pour le maintien de l’abstinence
- Disulfirame 500 mg (Espéral®)
- Le disulfirame déclenche un effet antabuse avec toute source d’alcool (boisson, nourriture, parfum). Risque de neuropathie périphérique et hépatotoxicité
- Indication: patient motivé souhaitant l’abstinence avec ce médicament. Nombreuses interactions et contre-indications
- Après ≥ 24h de la dernière consommation: 1 cp/j
- Suivi 2/mois 1 mois, puis 1/mois 4 mois puis 2/an
- Nalméfène, Gamma-hydroxybutyrate (GHB), baclofène
Prescription spécialisée.
Rappel: Il est recommandé de promouvoir l’abstinence mais d’accepter les objectifs de consommation du patient s’il choisit une réduction de la consommation (idéalement à faible risque < 10 verres/semaine). Toute réduction de consommation doit être valorisée par le médecin généraliste.
Objectif de réduction de la consommation d’alcool
Après essai de réduction spontanée de 15 jours, le nalméfène est le médicament de référence de la prise en charge.
Nalméfène 18 mg (Selincro®) 1 boîte
1 cp tous les jours où vous pensez être exposé au risque de boire. À prendre 2 heures avant le moment du risque ou dès le matin.
Réévaluation à 7 et 14 jours puis 1/mois au moins 6 mois.
- [SPF: L’alcool pour comprendre](L’alcool pour comprendre)
- Santé BD. L’alcool et ma santé
- Addictions France (ex ANPAA)
Bénéfices
- Psychiques
- Humeur
- Anxiété
- Risque suicidaire
- Somatiques
- Cirrhose
- Korsakoff (20% s’améliorent)
Auto-évaluer sa consommation - Alcoometre.fr
Affiches pour le cabinet
Repères pour maintenir une consommation à bas risque:
- Pas plus de 10 verres standards par semaine
- Pas plus de 2 verres par jour pour les hommes et les femmes
- Prévoir des jours sans consommation au cours de la semaine
À savoir:
- Pas d’effet protecteur à faible dose
- Un seul verre par jour suffit à augmenter le risque de développer l’un des 23 problèmes de santé associé à l’alcool. (Addictions France 2018)
Autres messages essentiels, à chaque occasion de consommation:
- Réduire la quantité totale d’alcool que vous buvez à chaque occasion
- Boire lentement, en mangeant et en alternant avec de l’eau
- Éviter les lieux et les activités à risque
- S’assurer que vous avez des personnes que vous connaissez près de vous et que vous pouvez rentrer chez vous en toute sécurité
L’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool en cas de:
- Conduite automobile
- Manipulation d’outils ou de machines (bricolage…)
- Pratique de sports à risque
- Consommation de certains médicaments
- Existence de certaines maladies
Femmes enceintes
« zéro alcool pendant la grossesse », « vous buvez un peu, il boit beaucoup » (SPF)
Adolescents et enfants
« Pour limiter les risques pour votre santé, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool. »
Addictions France 2018
Sevrage en alcool chez le prisonnier
Suivi en CSAPA pénitentiaire.
En cas d’hospitalisation nécessaire, unité hospitalière sécurisée interrégionale (UHSI).
Approche psychosociale du sevrage alcoolique
Autocontrôle comportemental
Intervention psychosociale la plus efficace dans l’objectif de réduction de la consommation.
Déterminer ensemble:
- Les limites de consommation
- Tenir un agenda quotidien de consommation
Mesure la plus efficace. - Apprentissage des stratégies de refus
- Mesures de renforcement du succès
- Analyse des situations à haut risque
- Apprentissage de comportements alternatifs
Gérer la résistance du patient
L’entretien motivationnel est empathique avec une écoute sans jugement et une acceptation inconditionnelle de la situation (acceptation et bienveillance), c’est un accompagnement.
Demander au patient l’autorisation de parler de sa consommation d’alcool.
De 0 à 10, évaluer:
- « Sur une échelle de 0 à 10, à quel point est-il important de modifier votre consommation d’alcool ? »
- « À quel point vous sentez-vous capable de modifier votre consommation ? »
- « À quel point vous sentez-vous prêt à modifier votre consommation d’alcool ? »
Patient très résistant
Explorer ensemble l’ensemble des avantages que représentent la consommation d’alcool. Puis explorer les éléments moins positifs (ambivalence).
Avec le temps, lorsque le patient évoque d’abord l’importance du changement, des changements hypothétiques peuvent être amenés dans la conversation. Ce qu’ils pourraient être, les bénéfices à en attendre, les stratégies qui pourraient être mises en place.